Nous
quittons le petit camping Paraiso à regrets tant l'atmosphère y
était reposante.
Le
majestueux et capricieux volcan Tungurahua, haut de 5023 mètres, domine la vallée de Banos de Santa Agua ; après s'être
réveillé en 1999, il reste en activité permanente et ses éruptions
sont fréquentes.
San
Pedro de Riobamba est entourée des sommets enneigés de plusieurs
volcans notamment du Chimborazo le plus haut du pays (6310 mètres).
Le
paysage que traverse la route qui va de Riobamba à Macas puis vers
le sud du pays est varié. La forêt amazonienne luxuriante et
parfois oppressante succède aux douces collines verdoyantes.
Nous
faisons halte deux jours à Vilcabamba, (« Vallée sacrée » en
Quichua) au sud de l'Equateur. Cette petite ville de 5000 habitants
située dans une vallée à 1730 mètres d'altitude jouit d'un climat
éternellement printanier et bénéficie d'une réputation
internationale. On y vit plus vieux que partout ailleurs en raison du
climat toujours égal, de l'alimentation végétarienne, des vertus
curatives de son eau minérale et de l'absence de stress. Les
américains du nord y viennent nombreux y couler une douce retraite
espérant vivre centenaires.
Nous
campons sur les hauteurs de la ville dans le jardin d'un couple de
suisses sympathiques et originaux venus s'installer ici il y a six ans.
Nous
sommes enchantés par notre visite de l'Equateur.
Y
reviendrons-nous ? Nunca se sabe...
A
la toute petite frontière qui, à La Balsa, sépare l'Equateur du
Pérou, il nous faut attendre le douanier parti déjeuner au bord de
la rivière. L'ambiance est décontractée. Ces petites frontières
sont décidément bien appréciables.
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Et
revoici le Pérou (plus avenant dans les Andes que sur la côte),
avec ses rizières, ses troupeaux, ses pistes en épingles à
cheveux, ses villages, ses motos-taxis, ses paysages somptueux...
Nous
embarquons deux auto-stoppeurs qui ont l'air sympathique et qui le
sont ! Elle, Hila, est israélienne, lui, Damien, est français
et - chose incroyable - a vécu pendant trois ans pendant son enfance
à Oisseau le Petit, bourgade dépendant du canton de Saint-Paterne
où nous avons exercé notre activité pendant plus de vingt ans !
Ils
sillonnent le Pérou en stop et en bus. Ces jours-ci, ils se rendent
au carnaval de Cajamarca. Avec eux nous poursuivons la route étroite
et vertigineuse et faisons escale dans la jolie petite ville de
Celendin, une autre capitale du chapeau.
Le
lendemain, nous faisons le marché...
C'était
une petite ville bien agréable.
Nous
reprenons la route, puis la piste...
Le
temps nous manque pour descendre vers Cusco que nous avions visité
il y a deux ans et qui nous avait laissé un excellent souvenir. Nous
ne retournerons pas non plus au Machu Picchu mais nous ne résistons
pas à l'envie de joindre deux photos de cette remarquable cité
inca.
Nous
rejoignons la côte en empruntant la Panaméricaine. Le long de
la route, en plein soleil, sont construits d'immenses poulaillers
industriels.
Nous
campons le long de la plage « Las Tortugas », puis nous
repartons...
Jusqu'à
Paracas où nous retrouvons avec bonheur la plage et ses oiseaux et
les gérants du club de kitesurf Christian, Claire et Julien et la
maison-phare du voisin.
Michèle
et Jean-Manuel (que nous ne connaissons pas mais dont Jean-Marc lit
le blog) s'arrêtent ici également. On boit un très bon café
concocté par Jean-Manuel grâce à sa cafetière portative. Ils
partent vers l'Equateur puis la Colombie. Nous étudions les cartes
et échangeons les bonnes adresses. Bonne route à eux !
Plus
au sud c'est un long désert égaillé par quelques rares
villages-oasis, jusqu'à Tacna où la voiture est révisée.
La
piste qui mène de Tacna à la petite frontière de Tripartito à
presque 5000 mètres d'altitude entre le Pérou et la Bolivie qu'a
repérée Jean-Marc, est en travaux. Elle est longue, chaotique et
boueuse. Il pleut mais c'est le mois du Carnaval et l'on danse tout
de même dans les villages.
Dans
le campement des ouvriers du chantier, Erlis le cuisinier, demande à
la Senora de nous vendre deux gallons de gasoil.
Nous
retrouvons des paysages familiers, des lamas et des alpagas.
Mais
à la petite frontière de Tripartito, impossible de passer la
voiture. Il fallait se préoccuper des papiers de douane à Tacna !
Nous ne voulons pas reprendre la piste longue, chaotique et boueuse,
nous partons pour la grande frontière de Desaguadero.
Nous
bivouaquons en pleine nature... il ne fait pas bien chaud à 4400
mères d'altitude, mais c'est beau !
Et
voici le lac Titicaca et la frontière ; ça grouille, on peut
manger, boire, changer de la monnaie, tricoter, téléphoner, prendre
le taxi...
Chao
Chao El Péru y muchas gracias ! Vamos à Bolivia...
Chers cousins,
RépondreSupprimerToujours aussi superbe!
Merci de nous faire regoûter à l'Equateur !
Une seule phrase me vient à l'esprit : quand est ce qu'on part ?
Bonne continuation
Christine
Je rêve de câliner cet alpagas...
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