dimanche 5 mars 2017

De l'Equateur à la Bolivie en repassant par le Pérou

Nous quittons le petit camping Paraiso à regrets tant l'atmosphère y était reposante.



Le majestueux et capricieux volcan Tungurahua, haut de 5023 mètres, domine la vallée de Banos de Santa Agua ; après s'être réveillé en 1999, il reste en activité permanente et ses éruptions sont fréquentes.



San Pedro de Riobamba est entourée des sommets enneigés de plusieurs volcans notamment du Chimborazo le plus haut du pays (6310 mètres).


Le paysage que traverse la route qui va de Riobamba à Macas puis vers le sud du pays est varié. La forêt amazonienne luxuriante et parfois oppressante succède aux douces collines verdoyantes.












Nous faisons halte deux jours à Vilcabamba, (« Vallée sacrée » en Quichua) au sud de l'Equateur. Cette petite ville de 5000 habitants située dans une vallée à 1730 mètres d'altitude jouit d'un climat éternellement printanier et bénéficie d'une réputation internationale. On y vit plus vieux que partout ailleurs en raison du climat toujours égal, de l'alimentation végétarienne, des vertus curatives de son eau minérale et de l'absence de stress. Les américains du nord y viennent nombreux y couler une douce retraite espérant vivre centenaires.
Nous campons sur les hauteurs de la ville dans le jardin d'un couple de suisses sympathiques et originaux venus s'installer ici il y a six ans.








Nous sommes enchantés par notre visite de l'Equateur.
Y reviendrons-nous ? Nunca se sabe...






A la toute petite frontière qui, à La Balsa, sépare l'Equateur du Pérou, il nous faut attendre le douanier parti déjeuner au bord de la rivière. L'ambiance est décontractée. Ces petites frontières sont décidément bien appréciables.

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Et revoici le Pérou (plus avenant dans les Andes que sur la côte), avec ses rizières, ses troupeaux, ses pistes en épingles à cheveux, ses villages, ses motos-taxis, ses paysages somptueux...









Nous embarquons deux auto-stoppeurs qui ont l'air sympathique et qui le sont ! Elle, Hila, est israélienne, lui, Damien, est français et - chose incroyable - a vécu pendant trois ans pendant son enfance à Oisseau le Petit, bourgade dépendant du canton de Saint-Paterne où nous avons exercé notre activité pendant plus de vingt ans !
Ils sillonnent le Pérou en stop et en bus. Ces jours-ci, ils se rendent au carnaval de Cajamarca. Avec eux nous poursuivons la route étroite et vertigineuse et faisons escale dans la jolie petite ville de Celendin, une autre capitale du chapeau.











Le lendemain, nous faisons le marché...









C'était une petite ville bien agréable.



Nous reprenons la route, puis la piste...












Le temps nous manque pour descendre vers Cusco que nous avions visité il y a deux ans et qui nous avait laissé un excellent souvenir. Nous ne retournerons pas non plus au Machu Picchu mais nous ne résistons pas à l'envie de joindre deux photos de cette remarquable cité inca.



Nous rejoignons la côte en empruntant la Panaméricaine. Le long de la route, en plein soleil, sont construits d'immenses poulaillers industriels.
Nous campons le long de la plage « Las Tortugas », puis nous repartons...




Jusqu'à Paracas où nous retrouvons avec bonheur la plage et ses oiseaux et les gérants du club de kitesurf Christian, Claire et Julien et la maison-phare du voisin.
Michèle et Jean-Manuel (que nous ne connaissons pas mais dont Jean-Marc lit le blog) s'arrêtent ici également. On boit un très bon café concocté par Jean-Manuel grâce à sa cafetière portative. Ils partent vers l'Equateur puis la Colombie. Nous étudions les cartes et échangeons les bonnes adresses. Bonne route à eux !






Plus au sud c'est un long désert égaillé par quelques rares villages-oasis, jusqu'à Tacna où la voiture est révisée.











La piste qui mène de Tacna à la petite frontière de Tripartito à presque 5000 mètres d'altitude entre le Pérou et la Bolivie qu'a repérée Jean-Marc, est en travaux. Elle est longue, chaotique et boueuse. Il pleut mais c'est le mois du Carnaval et l'on danse tout de même dans les villages.



Dans le campement des ouvriers du chantier, Erlis le cuisinier, demande à la Senora de nous vendre deux gallons de gasoil.





Nous retrouvons des paysages familiers, des lamas et des alpagas.



Mais à la petite frontière de Tripartito, impossible de passer la voiture. Il fallait se préoccuper des papiers de douane à Tacna ! Nous ne voulons pas reprendre la piste longue, chaotique et boueuse, nous partons pour la grande frontière de Desaguadero.
Nous bivouaquons en pleine nature... il ne fait pas bien chaud à 4400 mères d'altitude, mais c'est beau !





Et voici le lac Titicaca et la frontière ; ça grouille, on peut manger, boire, changer de la monnaie, tricoter, téléphoner, prendre le taxi...





Chao Chao El Péru y muchas gracias ! Vamos à Bolivia...




2 commentaires:

  1. Chers cousins,
    Toujours aussi superbe!
    Merci de nous faire regoûter à l'Equateur !
    Une seule phrase me vient à l'esprit : quand est ce qu'on part ?
    Bonne continuation
    Christine

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  2. Je rêve de câliner cet alpagas...

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