samedi 21 janvier 2017

Parenthèse en Nouvelle Zélande



Pour la première fois, Hélène ne participe pas aux réjouissances de Noël à Angers et à Versailles. Depuis la mi-novembre, elle et son ami Jean voyagent en Nouvelle-Zélande grâce à leur PVT (Permis Vacances Travail). Ils bricolent, jardinent, nettoient, cueillent et, durant leur temps libre, sillonnent le pays à l'aide de leur vieille Honda break aménagée en camping-car. 
Ils ont déjà effectué de nombreux woofings (travaux contre hébergement) sur l'île du Nord et sont désormais embauchés pour la cueillette du cassis par les très sympathiques Hamish et Bridget, agriculteurs près de Timaru sur l'île du Sud. 
Ils s'agit, pour Jean, de conduire le tracteur avec ses deux remorques et pour Hélène et trois autres filles, penchées à l'arrière, de nettoyer le cassis - cueilli mécaniquement et déversé dans une caisse - de ses impuretés (petits bois, feuilles et parfois oisillons tombés du nid!). C'est un boulot très fatigant, enfin pour les filles...

Jean-Marc, Martin et moi partons lui rendre visite. Départ à Roissy le 28 décembre direction Auckland via Shanghai.


Nous arrivons le 30 décembre contents mais fourbus, le décalage horaire étant maximum (12 heures).

Nous arpentons Auckland,

De la baie,


En passant sous la Sky Tower qui culmine à 328 mètres et d'où l'on saute à l'élastique,


En passant par Albert Park, vaste jardin paysager abritant des maisons de marchands de l'époque victorienne, la tour de l'horloge de l'université et l'Old Government House, siège du pouvoir colonial de 1856 à 1865, avant que Wellington ne devienne la capitale.









Jusqu'au Mont Eden, cône volcanique, offrant une vue à 360 degrés.


C'est ici que tout commence ! All starts here !
5, 4, 3, 2, 1, Happy New Year ! 
La Sky Tower est illuminée de mille feux.




Mais nous sommes venus voir Hélène et le temps est compté ; nous prenons donc un vol intérieur (domestic flight) pour Christchurch.

Les retrouvailles au jardin botanique décoré pour Noël sont gaies.








Christchurch a subi un tremblement de terre meurtrier le 22 février 2011, la reconstruction de la ville est en cours. Des façades victoriennes côtoient les baies vitrées des bâtiments ultra-modernes, des containers servent de boucliers ou forment l'ossature de nouveaux magasins.





Nous prenons possession de notre van.


Nous roulons pendant deux heures vers le Sud jusqu'à la maison d'Hélène et Jean !



Nous faisons la connaissance de Quiterie, cousine de Jean, qui travaille avec eux.


A regret, nous abandonnons les jeunes travailleurs à leur cueillette pour continuer notre visite de l'île du Sud, mais il fait mauvais temps et nous décidons l'aller chercher le soleil où il se trouve.



Et c'est au camping logeant la mer, à Nelson au nord de l'île du Sud que Martin plante sa tente. Il règne un air de vacances fort agréable.







Plus loin, Abel Tasman National Park est sillonné de sentiers de randonnée ; c'est le sentier du littoral que nous empruntons qui est le plus apprécié.






La route qui relie le nord à Kaikoura en longeant la mer a été abimée par le tremblement de terre de novembre dernier. Nous prenons donc les chemins de traverse qui offrent de jolis paysages. 

Nous nous arrêtons au bord de la mer...



Ou au bord des rivières...




Kaikoura ressemble à une ville fantôme depuis le tremblement de terre, les touristes ont déserté et seuls quelques restaurants ont été autorisés à ré-ouvrir. Cette nuit, la terre tremble un peu et notre voiture nous semble être un bateau qui tangue.


La baie est magnifique et accueille une grande variété d'animaux marins (baleines, dauphins, phoques à fourrure, manchots, albatros...).




Plus au Sud, nous visitons la splendide péninsule de Banks et pique-niquons à Akaroa, où habitèrent des colons français qui ont légué à la petite cité de superbes édifices en bois, des jardins et des noms de rue.








Nous retrouvons Hélène, Jean et Quiterie. Ils bénéficient d'une journée de repos et nous partons tous à l'assaut du Mont Cook. Mais, le ciel est bouché et il nous faudra revenir. La journée est, malgré tout, très agréable et nous profitons du magnifique paysage des lacs Tekapo et Pukaki.





Nous quittons à nouveau les jeunes pour poursuivre notre visite vers le sud.


Nous visitons Queenstown sous la pluie, puis poursuivons vers le Milford Sound. D'après le guide Lonely Planet, « Ce fjord a tout de magique : des reliefs escarpés aux eaux calmes et profondes ponctués de falaises à pic. Spectaculaire, le Mitre Peak se dresse tout droit, du haut de ses 1692 mètres. » Ah ?
Voilà ce que nous voyons :


Dommage! Mais la route qui y mène est jolie.



A Wanaka, le soleil brille et nous apprécions cette journée estivale.



Nous profitons du beau temps retrouvé pour rejoindre le parc national de l'Aoraki - Mont Cook qui culmine à 3754 mètres ; nous l'admirons en suivant le sentier de la Hooker Valley.






Les eaux du lac Pukaki sont désormais turquoises...


Nous retrouvons Hélène. 
Hamish lui a permis de prendre une journée de repos pour profiter encore un peu de sa famille.
C'était un chouette séjour ! Nous avons été fort bien accueillis par les néo-zélandais dont nous avons apprécié la gentillesse.


Nous devons déjà nous quitter !


Nous arrivons en France après deux jours de voyage, fourbus, contents, le coeur un peu vague pourtant d'avoir laissé Hélène...