A Colan, sur la côte pacifique, au Nord Ouest du Pérou, nous
retrouvons avec bonheur nos cousins qui nous racontent leurs vacances
et nous donnent quelques idées de visites. Dans quelques jours, ils
rentreront à Lima, les enfants reprendront le chemin de l'école et
du collège, les parents enseignants reprendront le chemin du collège
et du lycée.
Puis
nous partons pour l'Equateur...
Nous
suivons la majestueuse cordillère des Andes. C'est la saison des
pluies, le temps est donc très changeant, tantôt il pleut des
cordes, tantôt le brouillard est très épais, tantôt le soleil
perce et le ciel est bleu. Mais le temps dépend bien sûr de
l'altitude à laquelle nous roulons.
Nous
empruntons des pistes boueuses à 3000 ou 4000 mètres d'altitude,
descendons dans des plaines verdoyantes, traversons des hameaux et
des villages (nettement plus propres qu'au Pérou), saluons les
enfants, mangeons le long des routes...
Le
linge tente de sécher sur les balcons ; veaux, vaches, cochons,
couvées, lamas et moutons vivent en harmonie.
Nous
séjournons dans la vallée de Yunguilla à une altitude de 1200 à
2000 mètres ; c'est une région fertile jouissant d'un climat
subtropical, où se côtoient des plantations de cannes à sucre, de
mangues, d'avocats, de bananes... De belles demeures y sont bâties.
Les habitants de Cuenca viennent y passer leurs week-end et leurs
vacances. Nous campons dans l'agréable jardin fleuri de Franziska et
Daniel ; elle est Suisse, lui est Américain ; ils tiennent une très
jolie maison d'hôtes depuis sept ans, près de Santa Isabel et
accueillent aussi des voyageurs de passage.
Dimanche, jour de procession, nous visitons Cuenca (Santa Ana de los Cuatro Rios de Cuenca), la
troisième ville la plus importante du pays. A l'époque de la
colonisation, les artisans espagnols y installèrent des écoles
d'art ; le centre historique témoigne du faste de cette époque.
C'est une jolie ville qu'il est agréable d'arpenter à pied et de
sillonner grâce au bus touristique.
Nous
visitons «el museo del sombrero». Le fameux chapeau Panama est d'origine équatorienne. La «toquilla» (paille) daterait de 4.000
ans avant Jésus-Christ; les Espagnols la découvrent au XVIème
siècle et c'est à l'occasion de l'exposition universelle de Paris
que ce chapeau est présenté en France pour la première fois ; sa
grande finesse impressionne le public. Pendant la construction du
canal de Panama, des ouvriers du monde entier portèrent ces chapeaux
équatoriens pour se protéger du soleil, d'où son nom.
Mais
nous voici à nouveau dans la montagne ; nous visitons le Parc
National El Cajas où se pratiquent la pèche sportive, l'observation
des oiseaux, et la randonnée. Nous y rencontrons une sympathique
famille de Cuenca venue pêcher la truite dans une lagune.
Nous
continuons notre progression vers le nord. Une grande campagne est
menée depuis quelques années par le gouvernement de Rafael Correa
pour la promotion de l'Equateur : « Ecuador Ya Cambio »,
« Cuando compres, primero Ecuador ».
Alausi
est le point de départ du train de la Nariz del Diablo qui zigzague
à flanc de falaise.
Riobamba
est entourée par les sommets enneigés de cinq volcans hauts de 5000
mètres. Nous déambulons agréablement dans le centre historique.
Le
volcan Chimborazo qui culmine à 6310 mètres se cache
malheureusement derrière les nuages.
Pour
créer la route, il faut creuser la montagne.
Nous
traversons le parc national Sangay où vivent des vigognes comme au
Chili et en Argentine.
Il
fait décidément trop gris pour prendre des photos.
Mais
le temps se lève... un peu... alors que nous roulons toujours vers
le nord en empruntant une piste magnifique ; il faut parfois revenir
en arrière... nous croisons un mouton au pelage de chèvre... les
paysages changent, mais sont toujours aussi grandioses !
On
vient admirer la lagune Quilotoa...
Nous
croisons dans le brouillard à presque 4000 mètres d'altitude deux
cyclistes américains très courageux et très sympathiques. Nous
sommes admiratifs ! Notre voiture nous semble soudain bien
confortable...
Et
nous arrivons à Quito, la capitale du pays, à 2850 mètre
d'altitude, au cœur des Andes Equatoriales, et à quelques
kilomètres de l'équateur. Son centre historique est classé au
patrimoine de l'UNESCO. Une ligne de métro est en construction.
Nous
visitons le palais présidentiel. Il faut s'incliner devant le
drapeau équatorien.
C'est
l'agitation sur la place de l'Indépendance car dans quelques jours,
le dimanche 19 février, aura lieu l'élection présidentielle. Dans
les villes mais aussi au fin fond des campagnes, ont fleuri les
affiches électorales.
Puis,
nous bivouaquons auprès des très agréables thermes de Papallacta
et profitons des bassins alimentés par des sources d'eau très
chaude (jusqu'à 64 degrés). Attention sur la route qui y mène...
Et
nous descendons de la Cordillère des Andes pour entrer en Amazonie à
l'Est jusqu'au petit camping Paraiso, très «peace and love» comme
j'aime...
Chapeau
l'Equateur !
Bnnjour les sarzier
RépondreSupprimertoujours aussi beau, toujours d'aussi merveilleuses photos et textes ad hoc ! Vous nous faites rêver et partager avec vous comme si nous y étions (ou presque ...).
Nous sommes toujours aussi admiratifs du chemin parcouru dans tous les sens du terme !
prenez soin de vous
amitiés
la famille charbonnier
Comme je vous envie les amis, désolé de ne pas vous répondre à chaque parution mais sachez que je pense à vous ! Je vous embrasse.
RépondreSupprimerbonjour les djeunes ...content de voir pour terminer votre photo avec des sombreros ...depuis la photo de la visite du musée du sombrero, je me demandais si vous aviez acquis ce superbe couvre chef et je ne voyais que des casquettes à visière un peu nord américaines.... mais oui ! je suis rassuré !vous voilà à l'abri des feux du ciel !(citation , ou presque de tintin et le temple su soleil ...)
RépondreSupprimervous avez l'air de bien vous amuser , profitez en bien !
merci de ces jolies photos je n'imaginais pas des villes aussi développées et avec une aussi jolie architecture
on voit pas bcp de bidonvilles sur vos photos , mais vous avez raison de nous faire rêver et positiver !
parce que, ici, pendant que vous déambulez nonchalamment au soleil de l'équateur, en France, l'ambiance politique, economique et l'environnement général, c'est pas le Pérou...si j'ose dire ...!!!
bonne continuation bises pierre et nancy
Bonjour Sophie et Jean Marc
RépondreSupprimerC est un réel plaisir de partager votre périple, je me régale. ...
Profitez bien
Je vous embrasse
Claudette
Très agréable de commencer la semaine en faisant un bout de chemin avec vous,
RépondreSupprimerbiz les minos
Francis
SupprimerMerci à tous les commentateurs sur le blog et par mails ! Ça nous fait bien plaisir de savoir que nous sommes lus et d'avoir de vos nouvelles. L'écriture de ce blog et l'insertion des photos sont parfois un peu laborieuses d'autant que la WiFi est souvent capricieuse... Bons baisers à tous. Sophie et Jean-Marc
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